Catégorie : Management

  • Le client a toujours raison (jusqu’à ce qu’il se trompe)

    Vous êtes dans une présentation d’offre, le CEO de la société débarque(avec 17 minutes de retard), s’excuse pour avoir été retardé, et se lance immédiatement dans un interrogatoire agressif.

    C’est le plus gros contrat de votre pipeline de vente, votre bébé et votre plus bel espoir sur lequel vous travaillez depuis neuf mois (le temps d’un accouchement) et, tout à coup, il est menacé…

    Peut-être que ce CEO vous demande pourquoi votre produit ne possède pas une fonctionnalité précise, ou une caractéristique quelconque dont il a entendu parler chez un concurrent, ou pourquoi vous ne proposez pas tel ou tel service improbable pour vous, des remarques qui ne font aucun sens pour votre entreprise et ce que vous êtes venu lui présenter.

    Comment réagir lorsqu’un client fait valoir un point, soulève une préoccupation ou critique votre produit / service d’une manière fondamentalement inexacte ?

    J’ai bien quelques idées que je vais expliquer dans cet article. Mais d’abord, d’où vient exactement cette phrase ennuyeuse et idéaliste “le client a toujours raison” ?

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    Le client a toujours raison

    L’expression « Le client a toujours raison » a été introduite au début du XXème siècle par le détaillant américano-britannique et fondateur du grand magasin Selfridges basé à Londres, Harry Gordon Selfridge.

    Selfridge avait une idée radicale: faire du shopping devrait être pour le plaisir, pas seulement pour la nécessité. Ses collaborateurs ont été encouragés à aider les clients sans être trop agressifs.

    L’idée d’une approche des ventes centrée sur le client a également été mise au point par l’hôtelier César Ritz, qui a défendu la phrase suivante: « Le client ne se trompe jamais ».

    Depuis, nos entreprises ont repris et conservé ce concept, et en font même une philosophie dans leurs sociétés. Entre temps, nous avons changé d’époque… notamment avec Internet qui a radicalement changé la façon dont les clients se comportent en phase d’avant-vente, et après-vente.

    Le client a-t-il (vraiment) toujours raison ?

    La réponse à cette question est bien entendu: « Non, le client n’est pas toujours juste ou réaliste. »

    Tous les clients ne conviendront pas pour votre entreprise et certains peuvent même être nuisible pour celle-ci et la motivation de vos employés.

    En considérant le client comme « toujours juste », vous risquez l’épuisement de votre équipe, une mauvaise expérience client et, finalement, un gaspillage de ressources.

    Soyez orienté solution, même si cela signifie que le client n’a pas raison.

    Que faire quand vous arrivez dans une situation de ce type avec un client

    1. N’oubliez pas que la manière dont vous présentez votre offre fait partie d’une approche globale

    Tout d’abord, souriez, respirez à fond (et remerciez moi d’écrire des articles comme celui-ci ?)

    Peut-être que quelque chose vous a échappé dans la manière de présenter votre offre, il faut savoir se remettre en question.

    Voici deux choses à essayer:

    • Toujours essayer d’améliorer vos présentationsUtilisez les avis de vos clients et collaborateurs, et les réunions de prospects pour affiner votre message, écouter les commentaires et demander comment vous pouvez vous améliorer.
    • Mettez vos amis et votre famille au travailVos présentations doivent être suffisamment claires pour qu’une personne peu familière avec votre entreprise comprenne ce que vous faites lorsque vous avez fini de parler.Invitez un ami à déjeuner dans le but qu’il assiste à votre présentation, et demandez-lui de vous donner des commentaires honnêtes sur son ressenti, ce qui vous permettra d’adapter vos offres pour une personne un peu détachée de votre entreprise comme le CEO mentionné en introduction.

    Tout le monde est différent, et les malentendus sont normaux, mais l’amélioration des ventes l’est aussi. Alors, peaufinez.

    2. Comprenez mieux votre acheteur

    Les clients sont plus exigeants et plus éduqués que jamais, notamment grâce à Internet ou ils peuvent vous comparer et faire des recherches pour obtenir des réponses à toutes les questions qu’ils peuvent se poser.

    La bonne chose ici est qu’ils ont déjà des idées préconçues avant d’être en contact avec vous, et c’est un certain gain de temps pour les entreprises lorsqu’un marché est déjà éduqué aux solutions proposées.

    Mais au contraire, le Web est aussi rempli de désinformation et d’informations imprécises ou erronées.

    Cela signifie que votre prospect (donc notre fameux CEO énervé…) pourrait se présenter à votre première réunion avec des hypothèses incorrectes concernant votre produit / service.

    Pour atténuer ces scénarios, il est important de mieux comprendre vos clients.

    Vous pouvez le faire de plusieurs manières:

    • Étudiez votre client idéal (il s’agit de définir son persona idéal et de le connaître par coeur)Déterminez les questions standard posées par vos prospects et anticipez les réponses. Plus vous serez familier avec l’évolution de vos acheteurs potentiels, mieux vous pourrez anticiper ce qu’ils demanderont ensuite.
    • Comprendre son mode d’apprentissageAprès avoir défini avec votre équipe ce persona ou client idéal, demandez à quelques-uns de vos clients existants de confirmer vos hypothèses (envoyez un questionnaire par email par exemple, ou un sondage) ce qui va vous amener de précieuses informations et orientez la façon dont vous vendez.
    • Déterminez le niveau de sophistication de celui-ci et ses attentesComment sont-ils intéressés à creuser dans les détails de votre produit / service ? Préféreraient-ils que vous ne fournissiez qu’une vue d’ensemble de haut niveau ? Demandez en particulier ce qu’ils aimeraient obtenir de votre temps ensemble et modifiez votre message en conséquence.

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    Christophe Prudent

    Expert Webmarketing

    Lorsque vous apprenez à mieux connaître votre client, il est plus facile de comprendre leurs préoccupations et même leurs malentendus, ou fausses craintes.

    3. Pratiquez l’écoute active

    Lors de chaque appel ou réunion, marquez une courte pause et réitérez ce que vous avez entendu.

    Demandez par exemple:“Ce que je comprends, c’est que vous êtes satisfait du service X et de l’offre Y, mais vous craignez que le coût mensuel ne soit encore trop élevé. Est-ce exact ?”

    Cela garantit que vous êtes sur la même longueur d’ondes avec votre interlocuteur.

    Si votre prospect répond:“En fait, nos réserves proviennent d’un problème différent…”, vous pouvez clarifier et corriger toute idée fausse avant qu’elle ne dégénère en malentendu.

    Ne gardez pas les questions pour la fin de votre présentation. Si vous dépassez le temps imparti, vous perdrez cette occasion de dissiper toute confusion.

    Récompensez chaque question que vous recevez. Un simple “C’est une excellente question” ou “Merci beaucoup d’avoir soulevé ce point” mettra les participants à l’aise et encouragera la conversation.

    Enfin, avant de commencer chaque réunion, demandez aux personnes présentes quels sont leurs objectifs pour le temps imparti. Il est important pour vous de de comprendre ce qui intéresse chaque personne et de définir les attentes à l’avance.

    4. Évitez les négations

    Un conflit avec un prospect ne permet pas de remporter des contrats. Lorsque vous êtes confronté à des questions agressives ou à des déclarations accusatrices, évitez de répondre négativement.

    Des phrases comme“C’est faux”, “C’est impossible”, “Ce n’est pas ainsi que ça fonctionne” ou “Qui vous a dit ça ?” n’influencent pas positivement un accord.

    Au lieu de cela, si un client potentiel dit quelque chose désagréable pour vous, ralentissez la conversation et répétez ce que vous avez entendu en disant: “Ce que je comprends, c’est que vous avez entendu dire que notre produit ne fonctionnait pas pour les entreprises de construction. Pouvez-vous m’en dire plus à ce sujet ?”

    Au lieu de réfuter immédiatement la compréhension de la situation par votre prospect avec des données ou une étude de cas, vous avez assuré au client de se sentir entendu et compris.

    Une fois qu’ils ont terminé, avancez la conversation de l’une des manières diplomatiques suivantes:

    • “Je vois comment vous tirez cette conclusion. Il y a beaucoup de vérité dans ce que vous dites, mais laissez-moi vous donner un autre point de vue.”
    • “J’entends ça parfois. Permettez-moi de parler de quelques-unes de ces préoccupations.”
    • “Je pense que vous en avez l’essentiel, mais il y a quelques lacunes que je me dois de combler.”
    • “C’était comme ça avant, mais à partir de [mois et année], nous avons apporté des améliorations.”

    La clé pour être en désaccord sans tuer un accord tient à trois choses

    1. 1Être capable de différencier les faits et les opinions.Pour bien le faire, vous devez connaître votre produit / service dans ses moindres détails, pour argumenter face au prospect. Si vous ne savez pas, dites “Votre question est intéressante. Laissez-moi parler à notre équipe et vous revenir avec quelques réponses dans quelques heures”.
    2. 3​Respectez l’expérience et le point de vue de chacun.Il est facile de s’indigner ou de dire que votre client potentiel est arrogant. Respectez plutôt le fait qu’ils sont parvenus à cette conclusion de manière réfléchie et comprenez que c’est à vous de répondre à leurs préoccupations.
    3. 4Assumer la responsabilité d’expliquer clairement la bonne réponse.Ce n’est probablement pas votre faute si votre client potentiel est mal informé. Mais il est de votre responsabilité de clarifier les choses et de lui laisser une impression positive de vous, de votre entreprise et de votre produit / service.
  • Les 6 pires erreurs de négociation commises par les commerciaux

    Vous perdez souvent des affaires en phase de négociation ?Ou vous vous soumettez à votre prospect en “baissant la culotte” et en proposant -20% ou -30% de remise sur votre prix initial pour gagner l’affaire par crainte de voir le prospect choisir votre concurrent ?

    Trouver un accord gagnant-gagnant satisfaisant pour tout le monde peut rapidement mal tourner…

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    6 conseils pour vous éviter un dérapage (+ 6 leçons à tirer)

    ​1. Ne pas négocier avec le décisionnaire

    Une phase essentielle du processus de vente consiste à identifier le décideur ultime dès le début et à parler directement à cette personne lors de la présentation de votre offre (revoir l’article sur le Framework BANT pour vous aider).

    Négocier avec une personne qui ne possède pas le pouvoir de signer un contrat est un signe annonciateur du désastre à venir…

    Supposons que vous faites des concessions et que vous vous fixiez une remise de -10% (ou pire plus que ça !) de votre prix habituel. Votre interlocuteur qui n’est pas le décideur, va alors soumettre votre offre à sa direction. Et, à ce moment là… les négociations reprennent, et vous repartez pour un tour !

    Mais cette fois, le tarif de départ est le prix déjà réduit et toutes les concessions déjà faites. Au final vous allez tomber encore bien plus bas.

    Leçon N​°1

    N’indiquez jamais le tarif réduit tant que vous ne présentez pas votre offre au signataire final, ET qu’il soit devant vous.

    ​2. Dire « Ceci est ma meilleure offre »

    Il vous est aussi peut être arrivé de donner des phrases comme « ceci n’est pas négociable ». Lorsque les vendeurs se butent de cette manière, ils ont l’impression d’inspirer la confiance et la force.

    Cependant, plus vous introduisez de limites dans une négociation, moins elle a de chances de réussir. Les meilleurs négociateurs mettent plus d’options sur la table, et non moins. Pour que les deux parties sortent victorieuses, les négociateurs doivent être ouverts d’esprit et flexibles.

    Leçon N°2

    Préparez votre offre avec des options supplémentaires qui seront acceptables à négocier ou supprimer de l’offre finale.

    3. Négocier trop rapidement

    La plupart des vendeurs veulent obtenir une négociation le plus rapidement possible. Ils craignent que plus le temps passe, moins la signature du contrat ou bon de commande ne puisse se réaliser.

    C’est l’exact opposé de la réalité. Plus les personnes engagées dans des négociations saines sont longues, plus les deux parties ont tendance à vouloir en finir favorablement. Il est parfaitement correct de prévoir des pauses saines ou de prendre une pause pour présenter une idée à un collègue ou à vos collaborateurs si c’est vous, dirigeant qui négociez.

    Leçon N°3

    Résistez à la tentation de négocier trop rapidement parce que vous êtes nerveux. Ralentissez la discussion et installez des silences intentionnels.

    ​4. Ne pas construire votre offre autour de quelques concessions possibles

    Personne ne veut avoir l’impression d’avoir perdu une négociation, surtout le client. Leur perception de votre négociation nuira en fin de compte à leur conception de votre produit ou service – qu’il devienne client ou non.

    Dans cet esprit, les vendeurs ont bien intérêt d’intégrer quelques concessions à leur stratégie de négociation. Mais beaucoup ne le font pas. Au lieu de cela, ils structurent la conversation de manière à déterminer un « gagnant » et un « perdant ». C’est malsain à la fois pour le vendeur et le prospect – peu importe de quel côté ils se trouvent.

    Leçon N°4

    Créez quelques points de votre offre, où, lorsque le client potentiel dit “oui”, il a l’impression d’avoir gagné quelque chose. Efforcez-vous de guider la négociation de manière à ce qu’il n’y ait pas de perdant – juste deux gagnants.

    5. Trop négocier

    Une des plus grandes erreurs qu’un commercial peut commettre est une négociation excessive. Lorsqu’un représentant envisage de faire une concession ou une remise, il est probablement anxieux et négocie souvent trop, toujours par crainte de perdre l’affaire.

    Supposons qu’un vendeur passe un appel téléphonique à son prospect en suivi de sa proposition.Et que le prospect dit:« Nous ne pouvons pas aller de l’avant si le prix final est supérieur à 12’000.-« 

    Le vendeur de répondre:« Si je peux obtenir auprès de ma direction un prix inférieur à 12’000.-, achèterez-vous ? Quand pouvons-nous vous envoyer le contrat ? »

    Ceci est un exemple de négociation excessive.

    Leçon N°5

    Le prospect a simplement indiqué le seuil de ce qu’ils sont prêts à payer. Au lieu de sauter immédiatement pour modifier votre prix et lui donner un contrat à signer, le vendeur aurait dû poser des questions plus claires sur les raisons pour lesquelles le client potentiel avait besoin d’un prix inférieur. De cette façon, ils pourraient parvenir à un accord mutuel et le client sait exactement quelle valeur ils obtient pour le prix d’achat final.

    6. Négocier sans « victoire technique » préalable

    Une victoire technique est une admission par le client que votre produit ou service est le meilleur (il en a compris la valeur). Vous saurez si vos produits et services sont meilleurs que la concurrence et pourquoi ils sont les meilleurs.

    Leçon N°6

    Si vous envisagez de négocier des prix ou des conditions, vous devez avoir une victoire technique d’abord. Sans cela, vous aurez plus de chances de trop négocier et d’aligner votre prix avec la concurrence.

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    Christophe Prudent

    Expert Webmarketing

    La négociation et la vente font partie de mes sujets préférés (avec le marketing), vous pouvez donc vous attendre à voir plus d’articles de ma part sur ce sujet au sein du blog FusionTen.

    Mais pour l’instant, concentrez-vous à éviter ces erreurs et posez les bases d’une négociation efficace. Vous et vos prospects en serez plus heureux.

  • 5 (bonnes) questions à se poser avant de faire du marketing sur Internet pour votre entreprise

    La mise en place d’un système marketing digital pour votre PME est une solution adéquate pour trouver de nouveaux prospects et clients.

    Cela étant, l’implication de quelques changements et nouveautés est à prévoir. Aussi, cela demande de la méthodologie afin de ne pas partir dans tous les sens.

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    Se poser les bonnes questions pour faire les bons choix

    La mise en place d’une bonne stratégie digitale porteuse de résultats financiers prend beaucoup de temps et nécessite des ressources. Surtout si vous partez de zéro, ou presque.

    Il est essentiel d’évaluer vos capacités et celles de votre équipe à mettre en place ces ressources:

    • Ai-je les ressources tant humaines que budgétaires ?
    • Mon équipe et moi-même avons-nous l’expertise nécessaire ?
    • Si je n’ai pas toutes les ressources, peut-être que je devrais engager plus de personnel qualifié ?
    • Et dans ce cas, augmenter mes charges de manière considérable, ce que je ne peux peut être pas me permettre ?
    • Et même si j’en ai les moyens, est-ce que je vais pouvoir manager ces personnes, le marketing n’étant pas mon monde ?

    Retenez que vous ne pouvez pas faire du marketing qui marche et en mesurer le retour sur investissement sans être entouré de vrais spécialistes, et que pour internaliser ces spécialistes au sein de votre entreprise, nous parlons au minimum de 2 personnes qualifiés, c’est à dire 2 salaires en plus.

    Externaliser pour mettre en place du marketing digital dans mon entreprise ?

    L’avantage de faire appel à une agence c’est d’une part la nouvelle vision qu’elle peut vous apporter, des outils nécessaires et performants et surtout des résultats mesurables. 

    Et si l’agence n’est pas efficace, sachez qu’elle n’est pas irremplaçable par une autre agence plus compétente. Prise de risque minimum !

    Christophe, expert Marketing Digital

    Christophe Prudent

    Expert Webmarketing

    L’accompagnement par une agence externe et/ou la formation de vos équipes est la clé de la réussite de l’intégration d’un système marketing puissant pour développer votre clientèle.

    Vous prenez moins de risques que de recruter en interne une personne qui vous coûtera plus cher et d’y être liée par un contrat de travail !

    Ainsi, vous serez certain de pouvoir réaliser les bons choix sans vous tromper, d’être accompagné en cas de besoin. Mettre en place un système marketing digital pour trouver de nouveaux clients devient désormais accessible pour votre entreprise.

    En externalisant votre marketing auprès d’une équipe de spécialistes, votre entreprise pourra se concentrer sur son activité, la préparation et la clôture des devis et des contrats. Le tout sans vous préoccuper des problématiques techniques ou des ressources stratégiques nécessaires pour obtenir des résultats.

    Rappelez-vous qu’il vaut mieux éviter de vous lancer dans des actions de marketing sans conseils et accompagnement sérieux. Le risque pour vous c’est de dépenser beaucoup d’énergie et de l’argent pour finir déçu des résultats.

  • 10 choses que les managers ne devraient jamais dire à leurs équipes

    Il y a une citation populaire qui dit:

    « Les employés ne quittent pas leurs emplois, ils quittent leurs managers. »

    Dans un monde parfait, les dirigeants ou les managers constituent une source d’inspiration constante pour leurs employés. Nous ne vivons pas dans ce monde parfait. En tant que manager, il peut être difficile de toujours dire les bonnes choses, en particulier lorsque vous jonglez avec plusieurs priorités.

    En sachant que des études ont montré que le succès d’une entreprise et l’engagement d’une équipe était principalement basé sur la façon dont elle était dirigée, cela vaut la peine de se remettre en question et de s’améliorer.

    En tant que manager, vos paroles, faits et gestes sont en permanence observés par vos employés. Votre manière de communiquer est sans doute l’outil le plus puissant que vous pouvez utiliser pour renforcer les compétences de votre staff. Vos employés comptent sur vous pour savoir comment s’orienter ou s’améliorer dans leur travail. Vos mots peuvent donc être autant destructeur que constructeur !

    Voici 10 choses que vous ne devriez jamais dire, et si vous vous êtes trompé, ce qui est parfaitement humain, voici comment corriger le tir.

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    1. “Je ne te paie pas pour faire le travail à ta place !”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    Les déclarations dictatoriales et les menaces n’inspirent ni la loyauté ni le bon travail de votre équipe.

    Que demander à la place ?

    « Quelle serait la solution d’après toi pour avancer dans cette situation ? »

    2. “Tu as fait du bon travail aujourd’hui !”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    Cela peut paraître contradictoire car vous venez de féliciter un employé pour son bon travail. Pourtant des déclarations imprécises et peu spécifiques feront ressentir à votre employé que vous ne vous êtes pas réellement intéressé à son travail. 

    Que dire alors ?

    Soyez plus spécifique et posez-lui une question relative à son objectif/tâche du jour.

    Par exemple:“Comment est-ce que tu as trouvé le meeting avec Mme X aujourd’hui ? » ou “Comment est-ce que s’est passé la création du rapport de vente avec ton collègue X ?”

    Puis après avoir écouté votre employé, créez le dialogue enchaînez sur votre impression personnelle concernant ce meeting et donnez-lui vos félicitations concernant cet objectif ou tâche à ce moment là.

    3. “Ce client me rend dingue…”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    Ce que vous pensez de vos clients et que vous communiquez avec votre équipe sera la culture du service client que vous leur inculquez et indirectement leur donne l’autorisation d’en faire de même avec les clients.

    Que dire à la place ?

    Un client peut vous rendre fou, cela arrive, mais gardez cela pour vous.Dites plutôt:“Que pensez-vous du fait que le client X soit un challenge complexe pour nous ?”

    4. “Continue à faire ce que tu fais.”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    La plupart de vos employés attendent un retour spécifique et précis de votre part. Ce genre d’intervention reste bien trop vague et n’apporte rien de constructif.

    Que dire à la place ?

    “Tu es excellent dans le travail effectué concernant [tâche précise/projet]. Est-ce qu’il y a des choses dans lesquelles tu aimerais te développer davantage ?”

    5. “On a déjà essayé, oublie cette idée, j’ai vraiment d’autres choses plus importantes à faire.”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    Ce type de réponse tue l’innovation dans l’oeuf au sein de votre équipe. Et l’ensemble de l’équipe hésitera par la suite à vous proposer des idées pourtant pertinentes.

    Que dire à la place ?

    Vous avez certainement déjà testé et c’est ce que vous auriez envie de répondre à votre employé. Mais une autre manière de le dire serait:“Quelles autres options verrais-tu ?”.

    Votre employé vous proposera sûrement d’autres idées et un dialogue porteur et constructif s’installera.

    6. “Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? Et pourquoi tu l’as fait de cette manière ?”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    Un employé se mettra sur la défensive dès qu’on lui demande pourquoi sur un ton accusateur.

    Que dire à la place ?

    “Comment pourrais-tu améliorer ce que tu as fait la prochaine fois ?”

    7. “Je n’ai pas le temps de discuter maintenant”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    Prendre le temps d’écouter ce qu’un employé veut vous dire est essentiel. Il sait bien que vous êtes occupé, et c’est déjà un stress pour lui de vous aborder pour vous parler de quelque chose. Ne le rejetez pas de cette façon.

    Que dire à la place ?

    C’est indéniable, vous êtes occupé maintenant et vous n’avez pas toujours le temps pour une conversation. Mais en lui répondant plutôt quelque chose comme:“J’aimerais en effet que nous en discutions, mais je suis vraiment débordé aujourd’hui. Peux-tu booker un meeting avec moi dans les jours suivants ?”.

    Et surtout, respectez le meeting que vous aurez validé, si vous le repoussez encore et encore par la suite l’employé pensera que ses préoccupations ne sont pas une priorité pour vous et que vous avez peu à faire de ce qu’il voulais vous dire.

    8. “Ce n’est pas important.”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    Un employé qui veut vous parler de quoique ce soit, c’est que c’est important pour lui, et donc que c’est important pour l’entreprise.

    Que dire à la place ?

    “Explique moi ce qui te préoccupe avec [tâche/projet/autre] ?”

    9. “Échouer dans [projet/tâche] ne sera pas une option”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    Car vous allez tuer l’innovation au sein de votre équipe. Les employés auront peur de faire des erreurs et s’en tiendront uniquement aux instructions que vous leur donnerez.

    Que dire à la place ?

    “Quel sera notre Plan B si nous échouons dans [projet/tâche] ?”

    10. “Laisse tes problèmes personnels à la maison”

    Pourquoi il ne faut pas dire cela ?

    Tout employé attends de son dirigeant qu’il se préoccupe de son bien être personnel. Un employé bien dans sa tête est un employé performant.

    Que dire à la place ?

    “Que se passe t’il dans ta vie privée, je te sens préoccupé actuellement ?”

    Que faire si vous avez commis une de ces erreurs ?

    1. 1Déterminez si cela vaut la peine d’en reparler en observant par la suite s’ils sont affectés par une réponse que vous leur auriez faite.
    2. 2Faites part du fait que vous avez commis une erreur et que vous la reconnaissez. Tout le monde fait des erreurs, mais la reconnaître devant votre employé sera très bénéfique pour tous.
    3. 3Expliquez calmement pourquoi vous avez fait cette erreur, quelles étaient les raisons de votre réponse, et avancez.

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    Christophe Prudent

    Team Leader de FusionTen

    De manière générale, essayez de changer votre façon de procéder en devenant moins donneur d’ordres, et plus en posant des questions à votre staff. Testez dans une prochaine réunion, et laissez la créativité de votre équipe s’exprimer.