ÉLIMINE l’objection « Je vais y réfléchir » dans tes appels de vente de coachings

Christophe Prudent Coach Youtuber
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Dans le monde du coaching, l’appel de vente (ou le rendez-vous de vente pour ceux qui font du présentiel) est un moment décisif pour le prospect comme pour le coach.

Après 45 minutes d’échange approfondi et de présentation des solutions et de son offre, alors qu’il semblait que le prospect soit convaincu, de nombreux coachs vivent régulièrement cette situation aussi frustrante qu’inattendue

Leur interlocuteur leur dit :

« OK, c’est intéressant merci. Je vais y réfléchir et je vous recontactes. »

Dans cet article, je vais t’apprendre :

  • Pourquoi l’objection « Je vais y réfléchir » n’est jamais la vraie raison et ce qu’elle cache réellement sur l’état émotionnel et décisionnel de ton prospect.
  • La méthode en 3 étapes pour transformer cette hésitation en décision ferme, sans pression commerciale ni argumentaire agressif.
  • Les questions précises à poser pour faire tomber l’écran de fumée, identifier le véritable frein, et accompagner ton prospect dans une décision alignée.

Si tu préfères regarder une vidéo plutôt que lire l’article, la voici :

Pourquoi l’objection « Je vais y réfléchir » est un signal critique dans un appel de vente ?

Cette réponse apparemment neutre et polie marque généralement une rupture émotionnelle.

Le coach, persuadé d’avoir fait tout ce qu’il fallait, se retrouve face à un mur invisible.

Derrière cette formule se cache une réalité fréquente : la plupart des prospects qui déclarent vouloir réfléchir ne reviennent jamais.

Selon plusieurs études commerciales, ce type de réponse suffit à faire chuter de 70 % les probabilités de concrétisation d’une vente, non pas parce que le prospect manque d’intérêt, mais parce qu’il se sent incapable de prendre une décision immédiate.

Pour comprendre comment répondre efficacement à cette objection, il faut d’abord analyser ce qu’elle signifie réellement.

Un écran de fumée plutôt qu’une véritable objection

Contrairement à ce que beaucoup de coachs imaginent, un prospect qui dit « je vais y réfléchir » n’a généralement rien à réfléchir du tout.

Cette phrase n’exprime pas un besoin d’analyse supplémentaire, mais une tension émotionnelle interne.

Elle constitue une stratégie d’évitement, un mécanisme de défense permettant d’échapper à la pression ressentie au moment où une décision devient imminente.

Ce comportement repose sur quatre raisons principales :

1. La peur du risque financier.

Le prospect se demande s’il sera réellement capable de rentabiliser l’investissement, ou s’il ne va pas regretter son choix.

Il n’osera pas dire frontalement : « J’ai peur que ce soit trop cher », et préfère dissimuler son malaise derrière la formule : « Je vais réfléchir ».

2. Le doute quant à l’efficacité de la solution.

Même si la présentation a été convaincante, le prospect peut redouter de « se tromper ».

La peur de faire un mauvais choix et de perdre du temps ou de l’argent est une émotion courante lors des décisions engageantes.

3. Le besoin de validation externe (conjoint, associé, supérieur).

Lorsqu’une décision n’est pas totalement autonome, le prospect peut ressentir une gêne à devoir l’admettre.

La phrase « Je vais en parler à mon mari » peut être inconfortable pour le prospect, alors dire « Je vais réfléchir » est une sortie plus facile pour lui.

4. L’absence de sentiment d’urgence.

Si le problème à résoudre n’est pas perçu comme urgent ou douloureux, la procrastination l’emporte. Le statu quo devient plus confortable que le changement.

C’est ce qu’on appelle la difficulté à sortir de sa zone de confort.

Ainsi, cette objection n’est pas un refus définitif, mais un signal de blocage émotionnel.

Le rôle du coach est alors d’aider son prospect à verbaliser la véritable difficulté, afin de l’accompagner vers une décision claire.

Gérer l'objection « Je vais y réfléchir »en 3 étapes simplement

Gérer l’objection en 3 étapes structurées

La plupart des coachs réagissent mal lorsqu’ils entendent cette phrase : ils argumentent davantage, insistent, ou au contraire abandonnent la discussion.

Ces réactions sont contre-productives.

La bonne approche repose sur une séquence méthodique en trois étapes :

1. Accueillir l’objection avec empathie

L’objectif premier est de faire redescendre la tension émotionnelle. Un prospect qui se sent compris et respecté baisse naturellement ses défenses.

L’un des meilleurs moyens consiste à valider son besoin de réflexion :

Cette question ouvre la porte à une discussion constructive. Elle oblige le prospect à préciser sa position au lieu de rester dans l’abstraction.

2. Identifier la vraie raison derrière l’objection

Une fois la confiance restaurée, le coach peut poser une question plus précise. L’objectif n’est pas de convaincre, mais de clarifier.

Si le prospect peine à s’exprimer, il est possible de proposer un cadre d’analyse sans pression :

Dans la grande majorité des cas, l’écran de fumée tombe immédiatement après ces questions.

3. Traiter la véritable objection et accompagner la décision

Une fois la raison révélée, le coach peut l’aborder de manière rationnelle, honnête et collaborative. Prenons l’exemple le plus courant : le budget.

Une formulation efficace pourrait être :

Si la réponse est oui, le coach peut alors discuter concrètement des options possibles (paiement échelonné, plan de retour sur investissement, période d’essai, etc.).

Le rôle n’est pas de « forcer », mais d’aider à prendre une décision alignée.

Cette approche transforme totalement la dynamique : le coach n’est plus perçu comme un vendeur intéressé mais comme un facilitateur permettant à son prospect d’accéder à la clarté.

Et si la question du budget revient fréquemment dans tes appels, c’est souvent parce que ton flux de prospects n’est pas suffisamment régulier.

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Un changement de posture qui peut tout transformer dans le closing

L’objection « je vais y réfléchir » ne doit jamais être vue comme une porte qui se ferme.

C’est au contraire le moment où le prospect teste la capacité du coach à l’accompagner réellement.

Un bon closing n’est pas une bataille d’arguments, mais une co-décision éclairée.

Grâce à cette méthode, non seulement les taux de conversion augmentent, mais la relation de confiance se renforce dès le premier échange, ce qui réduit drastiquement le volume de prospects qui disparaissent sans jamais répondre.

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L’objection « je vais y réfléchir » n’est pas un obstacle mais une étape naturelle du processus de décision

Un coach qui maîtrise la gestion émotionnelle de ce moment transforme ce qui ressemblait à une impasse en opportunité de connexion profonde et d’engagement authentique.

En adoptant une posture empathique et structurée, il devient un partenaire dans le passage à l’action — ce que les prospects recherchent réellement.

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Questions fréquentes

  1. Pourquoi les prospects utilisent-ils si souvent l’objection « je vais y réfléchir » ?

    Parce que cette phrase leur permet d’éviter la confrontation émotionnelle liée à la prise de décision. Elle n’exprime pas un besoin d’analyse, mais une stratégie de protection psychologique.

  2. Comment réagir immédiatement quand on entend « je vais y réfléchir » ?

    La meilleure réponse consiste à valider calmement la réaction puis à demander un délai précis, afin de faire passer la conversation du flou vers le concret.

  3. Est-ce que cette objection signifie forcément « non » ?

    Non. Dans beaucoup de cas, elle signifie « j’ai besoin d’aide pour clarifier ce qui bloque ». La gestion du moment détermine l’issue.

  4. Quelles erreurs faut-il éviter avec ce type d’objection commerciale ?

    Ne pas argumenter, ne pas insister, ne pas presser ou essayer de convaincre. Ces attitudes figent la défense psychologique du prospect.

  5. Que faire si le prospect ne revient pas malgré tout ?

    Activer un processus de suivi professionnel, basé sur la valeur et non la relance agressive « à l’ancienne ».

  6. Comment éviter que l’objection « Je vais y réfléchir » arrive en fin d’appel de vente ?

    La meilleure stratégie consiste à prévenir plutôt que guérir : clarifier les règles de décision au début de l’appel, vérifier que toutes les parties prenantes sont présentes, cadrer le niveau d’engagement attendu et rappeler qu’une décision sera prise à la fin, quelle qu’elle soit. Cela réduit fortement l’apparition de cette excuse de fuite.

  7. Comment savoir si mon prospect est réellement intéressé ou s’il me dit qu’il veux réfléchir pour se débarrasser de moi ?

    Certains signaux permettent de le détecter : qualité des questions posées, implication émotionnelle, capacité à se projeter, précision des objections. Un prospect vraiment intéressé aborde des points concrets ; un prospect qui fuit reste vague et généralise. L’analyse du langage corporel (rythme de la voix, pauses, respiration) aide également.

  8. Que faire si le prospect me dit qu’il veut réfléchir mais refuse de préciser pourquoi ?

    Il est possible de reformuler calmement en expliquant que ta mission est de l’aider à prendre une décision claire, et que pour cela, tu as besoin de comprendre ce qui se joue pour lui : « Je ne suis pas là pour te convaincre, seulement pour t’aider à prendre une décision juste pour toi. Qu’est-ce qui t’empêche de te positionner aujourd’hui ? » Si le silence persiste, propose un choix fermé clair (oui / non / plus tard) et fixe un rendez-vous de suivi daté.

  9. Est-ce professionnel de chercher à dépasser cette objection, ou est-ce que cela ressemble à de la pression commerciale ?

    Tout dépend de l’intention. Chercher à manipuler ou forcer est évidemment malsain et inefficace. Mais accompagner quelqu’un qui est sincèrement intéressé et bloqué par la peur, c’est du coaching décisionnel — l’essence même du métier. Un prospect qui te remercie à la fin d’un échange structurant te montre que tu as agi avec intégrité.

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Christophe Prudent

About The Author

En 7 ans, j’ai accompagné plus de 600 coachs à remplir leurs programmes avec des clients qui les font vibrer. J’ai moi-même bâti une entreprise de coaching à plus de 500 000 €/an, sans pub, sans complexité technique et aujourd'hui j'ai mes clients à obtenir des résultats similaires. Aujourd’hui, j’enseigne le Human Funnel™ : une méthode simple, humaine et puissante pour attirer plus de clients sans leur courir après.

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